Accessibility (Français)

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État de la traduction: Cet article est la version francophone de Accessibility. Date de la dernière traduction: 2024-01-22. Vous pouvez aider à synchroniser la traduction s'il y a eu des changements dans la version anglaise.

Il existe plusieurs méthodes pour permettre l'accessibilité aux utilisateurs présentant un handicap physique ou visuel. Cependant, à moins d'utiliser un environnement de bureau, la configuration peut nécessiter quelques retouches jusqu'à ce que l'on en soit satisfait.

Environnements de bureau

La plupart des environnements de bureaux récents sont livrés avec un ensemble complet de fonctionnalités, parmi lesquelles on trouve un outil pour configurer les options d'accessibilité. Généralement, ces options peuvent être regroupées sous « accessibilité » ou la rubrique du périphérique d'entrée correspondant (comme « clavier » et « souris »). Par exemple, avec GNOME et KDE.

Note: Lorsque vous utilisez les outils de configuration d'un environnement de bureau, tenez compte des conflits possibles avec les paramètres d'outils indépendants de l'environnement de bureau.

Indépendant des environnements de bureau spécifiques

Le serveur graphique Xorg dispose de fonctionnalités (accessx) d'assistance physique par paramétrage via l' extension de clavier X. Cette section fournit des exemples.

Pour le narrateur, voir aussi Text to speech.

Utilisation du clavier

Touches rémanentes avec systemd

Pour activer les touches rémanentes dans une session TTY, vous devez connaître les codes exacts des touches à utiliser. Ceux-ci peuvent être trouvés par un outil comme xorg-xev ou xkeycaps. Alternativement, vous pouvez inspecter la sortie de dumpkeys, à condition que le keymap actuel soit correct.

Par exemple, un clavier Logitech Ultra-X fournira les codes suivants pour les touches de modification :

LCtrl = 29
LShift = 42
LAlt = 56
RShift = 54
RCtrl = 97

Ensuite, utilisez dumpkeys pour déterminer la plage des codes des touches :

# dumpkeys {{|}} head -1
 keymaps 0-63

Continuez en créant un nouveau fichier avec un nom approprié, par exemple "stickyKeys", et utilisez votre éditeur préféré pour combiner les informations précédemment trouvées avec la fonction de touche désirée.

Dans le cas des codes des touches trouvés précédemment, vous obtiendrez :

keymaps 0-63
keycode 29 = SCtrl
keycode 42 = SShift
keycode 56 = SAlt
keycode 54 = SShift
keycode 97 = SCtrl

Ici, la lettre "S" devant une touche de modification indique que nous voulons la version persistante de cette touche.

Note: L'étape suivante modifiera votre mappage de touches dans tous les sessions TTY. Assurez-vous de l'exactitude de vos codes des touches, sinon vous risquez de perdre la possibilité d'utiliser certaines touches importantes.

Chargez votre nouveau mappage en exécutant la commande suivante :

# loadkeys ./stickyKeys

Si vous êtes satisfait du résultat, déplacez le fichier dans un répertoire approprié. Pour l'activer au démarrage, l'unité systemd suivante peut vous servir d'exemple :

/etc/systemd/system/loadkeys.service
[Unit]
Description="load custom keymap (sticky keys)"
  
[Service]
Type=oneshot
ExecStart=/usr/bin/loadkeys /path/to/stickyKeys
StandardInput=tty
RemainAfterExit=yes
 
[Install]
WantedBy=multi-user.target emergency.target rescue.target

Touches rémanentes avec xserverrc

Une méthode d'activation de la fonction d'accessibilité indépendante de l'environnement de bureau consiste à passer par X, étant donné qu'il est compilé avec la prise en charge de XKB. Cela peut être fait en définissant des paramètres pour le serveur X, comme spécifié dans sa page de manuel :

[+-]accessx [ timeout [ timeout_mask [ feedback [ options_mask ] ] ] ]
              active(+) ou désactive(-) les séquences de touches AccessX (touches rémanentes).

-ardelay milliseconds
              définit le délai de répétition automatique (durée, en millisecondes, pendant laquelle 
              une touche doit être enfoncée avant que la répétition automatique ne commence).

-arinterval milliseconds
              définit l'intervalle de répétition automatique (durée en millisecondes qui doit
              qui doit s'écouler entre les frappes générées par la répétition automatique).

Ces paramètres doivent être placés dans le fichier ~/.xserverrc, que vous devrez peut-être créer.

Par exemple, pour activer les touches rémanentes sans délai d'attente et sans retour audible ou visible, on peut utiliser ce qui suit :

if [ -z "$XDG_VTNR" ]; then
  exec /usr/bin/X -nolisten tcp "$@" +accessx 0 0x1e 0 0xcef
else
  exec /usr/bin/X -nolisten tcp "$@" vt$XDG_VTNR +accessx 0 0x1e 0 0xcef
fi

Notez qu'une fois que X a démarré, par exemple, en exécutant startx, vous devez toujours appuyer 5 fois sur la touche Maj pour activer les touches rémanentes. Malheureusement, cette manipulation est nécessaire à chaque démarrage de X. Alternativement, un script peut être utilisé pour automatiser ce processus.

Comme pour la plupart des implémentations, les touches rémanentes peuvent être désactivées en appuyant sur une touche de modification et sur n'importe quelle autre touche en même temps.

Utilisation de la souris

Mappage des boutons

En utilisant xmodmap, vous pouvez associer des fonctions aux boutons de la souris indépendamment de votre environnement graphique. Pour cela, vous devez savoir quel bouton physique de votre souris est lu comme quel numéro, ce qui peut être trouvé par un outil tel que xorg-xev. Généralement, les boutons physiques de gauche, du milieu et de droite sont lus comme le premier, le deuxième et le troisième bouton, respectivement.

Une fois que vous les avez, continuez en créant un fichier de configuration à un emplacement approprié, par exemple : ~/.mouseconfig. Ensuite, ouvrez le fichier avec votre éditeur préféré et écrivez le mot-clé pointer = suivi d'une énumération du nombre de boutons de souris trouvés précédemment.

Par exemple, une souris à trois boutons avec une molette de défilement est capable de fournir cinq actions physiques : clic gauche, milieu et droit, ainsi que le défilement vers le haut et vers le bas. Ces actions peuvent être affectées aux mêmes fonctions en utilisant la ligne suivante dans le fichier de configuration :

pointer = 1 2 3 4 5

Ici, l'emplacement indiquera l'action requise pour exécuter une fonction interne du bouton de la souris. Par exemple, un mappage pour les gauchers (boutons gauche et droit inversés) pourrait ressembler à :

pointer = 3 2 1 4 5

Lorsque vous avez terminé, vous pouvez tester et inspecter votre mappage en exécutant xmodmap :

$ xmodmap ~/.mouseconfig
$ xmodmap -pp

Une fois satisfait, vous pouvez l'activer au démarrage en plaçant la première ligne dans ~/.xinitrc.

Touches souris

Les «touches souris» (en) sont une fonctionnalité de Xorg (comme les touches rémanentes) permettant d'utiliser le clavier (en particulier un pavé numérique) comme périphérique de pointage. Elle peut remplacer une souris, ou fonctionner en parallèle. Elle est désactivée par défaut. Vous pouvez utiliser

$ xset q | grep "Mouse Keys"

pour voir le statut. Pour l'activer pour une session :

$ setxkbmap -option keypad:pointerkeys

Si vous utilisez une configuration xmodmap, sachez que setxkbmap la réinitialise.

Astuce: Certaines dispositions de clavier tierces, par exemple la disposition Neo allemande, peuvent utiliser différentes manières d'activer les touches de la souris.

Pour activer les «touches souris» en permanence, ajoutez

Option "XkbOptions" "keypad:pointerkeys" 

au fichier de configuration du clavier. Cela fera basculer les «touches souris» avec Shift+NumLock.

Pour plus d'informations, voir Keyboard configuration in Xorg#Using X configuration files et X keyboard extension#Mouse control pour des configurations avancés.

Assistance visuel

Comme pour l'assistance physique, la plupart des environnements de bureau modernes sont livrés avec un ensemble complet de fonctionnalités pour peaufiner les aspects visuels de votre système. Généralement, ces options peuvent être trouvées dans les rubriques d'« accessibilité » ou d'« assistance visuelle ». Alternativement, des options utiles peuvent être trouvées dans les paramètres des applications individuelles.

Reconnaissance vocale

Consultez Reconnaissance vocal.

Console et émulateurs de terminal virtuel

  • Modifiez le fichier /etc/vconsole.conf.
  • Modifiez le ficher ~/.Xresources.

Bugs connus

  • La configuration des périphériques d'entrée n'est pas reconnue par le logiciel qui contourne la couche logicielle, par exemple avec Wine, VirtualBox, et QEMU.

Voir aussi